Tout d’abord, quelques données prouvant que l’ampleur du problème est déjà immense. Entre 2008 et 2017, le nombre de freelances au Royaume-Uni a augmenté de 46 %. Leur nombre est déjà estimé à atteindre 8 millions, ce qui représente 15 % de la main-d’œuvre. Aux États-Unis, il y a déjà 53 millions de freelances, soit 34 % de la main-d’œuvre. Évidemment, tous ne travaillent pas en télétravail, mais une partie considérable d’entre eux le fait, et selon les recherches, ils sont exposés aux difficultés des freelances.
Travailler de 9 à 5 est devenu une chose du passé, car cela ne prévaut plus dans l’ère agitée des technologies modernes d’aujourd’hui. Il y a Slack, Google Drive, Trello, Jira, et Internet atteignant presque toute la planète rend les quarts de travail de huit heures au bureau et les deux heures passées dans les embouteillages complètement décalés. Et en effet, d’un point de vue pragmatique, cela peut être le cas.
Cependant, selon une enquête récente, la plupart des personnes qui s’éloignent du modèle traditionnel d’emploi ne réalisent pas les défis de travailler en tant que freelance. Et parmi eux, les problèmes de santé mentale sont de plus en plus sous les projecteurs. Après tout, avec le manque d’interaction humaine et les défis qui s’accumulent, la dépression devient une véritable menace.
Une étude de l’Université Cornell a révélé que les employés en télétravail sont beaucoup plus susceptibles que les travailleurs à temps plein de se sentir isolés non seulement professionnellement, mais aussi personnellement. Dans l’étude d’Epson, 48 % des répondants ont admis que l’auto-emploi et le travail à distance impliquent la “solitude”, tandis que 46 % d’entre eux croyaient que cela les “isole”. De plus, jusqu’à 29 % ont admis qu’ils regrettent de travailler en équipe.
Dans ce contexte, certaines conclusions de notre Rapport : Impact du coronavirus sur le travail d’équipe. peuvent être intéressantes.
« Économie des petits boulots » est associée à l’incertitude, un fait susceptible d’être oublié en période de croissance économique. Lorsqu’elle perd de son élan, les entreprises cessent de combler les lacunes de compétences, et il est beaucoup plus facile de se séparer d’un freelance que de réduire les effectifs.
Le manque de stabilité et la nécessité d’être constamment « au top » entraînent des angoisses et peuvent conduire à un trouble sérieux. C’est probablement pourquoi 25 % des répondants dans l’étude d’Epson ont déclaré avoir des périodes régulières de dépression, et 21 % ont lié la solitude au travail à des pensées suicidaires.
Source : Thriveglobal.com
Connaît tous les avantages et les inconvénients de travailler en tant que freelance et en tire le meilleur parti. La gestion du temps et l'auto-motivation sont ses plus grands atouts. Elle est maintenant une nomade numérique et travaille en voyageant à travers le monde.
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