L'échelle d'inférence – table des matières :
Ce ne sont que des exemples de pensée catastrophique typique, c’est-à-dire la tendance à interpréter les événements de manière négative ou d’une manière qui confirme nos pires craintes. Les gens catastrophisent tant dans leur vie personnelle que professionnelle, et cela les amène à prendre de mauvaises décisions. Vous pouvez arrêter de catastrophiser en utilisant l’outil appelé l’échelle d’inférence. Dans le post d’aujourd’hui, nous expliquerons de quoi il s’agit et pourquoi cela peut s’avérer utile. Lisez la suite pour en savoir plus.
Qu’est-ce que l’échelle d’inférence ?
Le concept de l’échelle d’inférence a été développé par Chris Argyris, un homme d’affaires américain et professeur de psychologie et d’économie à la Harvard Business School et à la Yale School of Management. Il l’a introduit avec Peter Senge dans son livre The Fifth Discipline : L’art et la pratique de l’organisation apprenante, qui explore pourquoi nous prenons de mauvaises décisions au travail.
Ils ont découvert qu’en tant qu’êtres humains, nous avons une tendance inconsciente à placer les situations qui nous arrivent dans un contexte négatif, ce qui est un mécanisme naturel du cerveau pour s’assurer que les lacunes cognitives sont comblées. L’échelle d’inférence qu’ils ont développée, à son tour, fournit un moyen d’élargir consciemment sa vision de la réalité.
Quels sont les 6 échelons de l’échelle d’inférence ?
Développée par Argyris et Senge, l’échelle d’inférence se compose de six étapes, et chacune d’elles est tout aussi importante. Cependant, vous devez vous rappeler que nos croyances ont un impact significatif sur la façon dont nous percevons la réalité et nous conduisent souvent à prendre de mauvaises décisions. Passer par l’ensemble du processus décrit ci-dessous est un moyen de l’éviter :
- Faits – nous observons quelque chose se produire dans le monde. Notre observation doit être aussi objective que possible et exempte de biais (à la fois conscients et inconscients).
- Interprétation – nous donnons un sens à ce que nous observons. Nos interprétations peuvent être façonnées par nos expériences, nos croyances et nos attentes.
- Hypothèses – sur la base de notre interprétation, nous faisons certaines hypothèses sur ce qui se passe, qui peuvent être à la fois explicites et implicites.
- Conclusions – sur la base de nos hypothèses, nous tirons des conclusions sur ce qui se passe (positif/négatif, précis/imprécis, etc.).
- Croyances – nos réflexions façonnent nos croyances sur le monde.
- Actions – enfin, nous prenons des actions ou prenons des décisions, qui peuvent avoir un impact à la fois négatif et positif sur nous ou sur les autres.
Avantages de l’échelle d’inférence
Les étapes décrites ci-dessus illustrent parfaitement comment nous formons des jugements qui n’ont souvent rien à voir avec la réalité. Être conscient de cela peut donc devenir un outil utile pour améliorer notre pensée critique (nous aidant à comprendre comment nous tirons des conclusions et comment elles nous conduisent à prendre certaines actions).
Cela peut également nous aider à prendre des décisions plus sages et, en même temps, à considérer toutes les interprétations et hypothèses possibles afin que nous puissions voir de nouvelles possibilités et solutions. L’échelle d’inférence est également un excellent outil pour identifier et tester nos croyances et ainsi éviter l’influence des biais inconscients.
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Résumé
L’échelle d’inférence peut nous aider à améliorer nos compétences en pensée logique et critique, ce qui ne passera pas inaperçu tant dans notre vie personnelle que professionnelle (surtout en ce qui concerne les relations avec les autres). Prendre des décisions, résoudre des problèmes, négocier – ce ne sont là que quelques exemples où l’échelle d’inférence peut être utile.
Cependant, utiliser l’échelle d’inférence nécessite de faire un effort pour évaluer la situation objectivement et de nous demander ce qui nous guide (émotions ou raison, faits ou spéculations ?). C’est le seul moyen d’éviter de tirer des conclusions hâtives, ce qui peut nous amener à faire de mauvais choix.
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Nicole Mankin
Responsable des ressources humaines avec une excellente capacité à créer une atmosphère positive et à établir un environnement précieux pour les employés. Elle aime voir le potentiel des personnes talentueuses et les mobiliser pour se développer.